La fin d'une aventure... et du silence radio
La mélancolie du retour donne des ailes à ma plume
Ca y est je suis rentré à Lyon, pour de bon cette fois !
L'occasion de m'excuser pour le long silence de ce blog pendant les derniers mois de mon séjour stambouliote. L'épisode "sans-papier" que j'ai vécu m'a quelque peu démotivé à relater cet anti-exploit ainsi que les aventures qui ont suivi. Par-dessus tout, j'ai voulu profiter à fond des deux derniers mois qui me restaient, pas trop de temps, donc, pour m'étendre sur cette page... que j'ai maintenant beaucoup de mal à tourner...
Mais grâce au recul que me permet le calme retrouvé à Lyon, je suis à présent en mesure de vous faire goûter aux émotions vécues ces derniers mois. C'est assez thérapeutique de tout vous conter de la sorte, d'une seule traite.
J'ai donc un peu triché sur les dates des articles ci-dessous (à partir d'Athènes). Mais pour ceux qui m'ont suivi, au programme : anarchie athénienne, expulsion d'un sans-papier, vie underground stambouliote, et road-trip en Iran...
A travers le chroniqueur Djelâl, Orhan Pamuk nous dit dans Le livre noir (Kara Kitap) que "La mémoire est un jardin", et c'est parce que je n'ai pas envie de le voir se dessécher que j'ai décidé de rattraper tout ce temps. L'avenir nous dira s'il s'agit là de l'ultime article de ce blog, dont, j'espère, vous aurez apprécié la lecture.
Adieu Istanbul. Mon petit doigt me dit qu'on se reverra.
En bonus, cette chanson de Sertab Erener, chanteuse populaire de variété à la turque (interprète également du tube de l'été dernier Rengarenk), qui déclare sa flamme à Istanbul, dans un clip qui est un véritable concentré de mon année passée sur les rives du Bosphore, avec tout ce dont je n'ai pas eu l'occasion de vous parler : les vapur, les vendeurs de moule, les pide, les musiciens d'Istiklal Caddesi... Snif